Les Origines

L'Art Martial Sensoriel® - AMS

est issu de l'Aïkido fondé par Morihei Ueshiba et de la Pédagogie Perceptive fondée par Danis Bois.

Il est né en 1992 d'une recherche scientifique et humaniste profonde, et d'un questionnement :

Qu'est-ce qui éloigne l'être humain de son corps, de ses capacités : relationnelle, d'adaptation, d'être en paix avec lui-même et autrui, du sens de sa vie ?

Et qu'est-ce qui l'en approche ?

- Martine De Nardi -

Les Objectifs

• Gérer le stress, la fatigue, les émotions en éveillant sa globalité corporelle pour enrichir ses capacités d'adaptation, d'esquives et de rebond par rapport au stress de notre vie.
• Apprendre à bouger sans se faire mal.
• Exprimer ses élans de vie
• Déployer sa capacité de résilience, de rebond et d'adaptation par rapport aux évènements de la vie et développer une psychologie de "Guerrier de vie".
• Développer une combativité constructive.
• Développer le rapport à soi pour retrouver l'estime de soi.
• Pacifier et transformer les conflits en source de croissance.
• Apprendre à communiquer sans violence autant avec son corps que verbalement (avec soi, avec l'autre...).
• Découvrir une relation sans prédominance, autonome et réciproque, une relation sans rapport de force ni de pouvoir.

Moyens

• Une gestuelle qui s'effectue dans la cohérence des lois du corps dans la lenteur puis dans la vitesse rapide.
• Une perception de soi et de l'autre
• Une méditation pleine présence®
• Un accordage manuel et gestuel du corps / psychisme / émotion via l'adaptation du tonus.
• Une exploration des stratégies corporelles et psycho émotionnelles que nous mettons en jeu pour nous adapter aux évènements de la vie professionnelle.
• Une pratique pédagogique, seul, à deux, en groupe, au sol, à genoux, assis, debout.
• Des jeux sensoriels martiaux non agressifs, à mains nues ou avec sabre, bâton, poignard en bois.

Discipline douce accessible à tous

Développée par Dani Bois, kinésithérapeute et ostéopathe de formation, la somatotrope-psychopédagogie fait le lien entre le corps et la pensée : elle nous invite à écouter et à prendre en compte les informations qui émanent de notre corps, mais aussi à reconnaître l'impact de la pensée sur ce dernier.

Des mouvements lents

« La gymnastique sensorielle consiste en des enchaînements de mouvements codifiés, en respect des lois physiologiques du mouvement, effectués dans une lenteur sensorielle extrême », développe Caroline Wyler.

En pratique ? Des mouvements physiologiques simples, souvent inhabituels, permettent aux articulations de déployer tout leur potentiel. De la détente relâchée au stretching profond, la tonicité musculaire est explorée dans toute son amplitude et les muscles posturaux sont sollicités.

Quant au rythme d’exécution des exercices, il permet d’être à la fois acteur et spectateur du mouvement effectué, de se familiariser avec la "lecture" de ce qu’il suscite en soi, de ses sensations.

Discipline thérapeutique

Au cours de la pratique, la perception d’"évènements" corporels, induits par le mouvement, permet une conscience de soi accrue et nous renseigne sur notre implication dans l’existence : nos "stratégies de fonctionnement", nos relations à autrui...

"Une personne qui éprouve des difficultés à engager son corps vers l’avant, par exemple, pourra réaliser qu’elle ne s’engage plus dans la vie en général... Mais rien n’est suggéré par le thérapeute, c’est à la personne qui pratique de trouver ses propres réponses," précise Caroline Wyler, pédagogue en gymnastique sensorielle. Une relation à son propre mouvement qui s’avère donc thérapeutique.

Bienfaits de la gymnastique sensorielle

Sur un plan moteur, la gymnastique sensorielle restaure les mouvements perturbés, développe la coordination et l’équilibre.

Elle offre aussi une meilleure connaissance de son corps, suscitant davantage de plaisir dans le mouvement et incitant à l’exploration de nouvelles gestuelles, dans une liberté d’action retrouvée.

Elle développe enfin une fine présence à soi et une stabilité corporelle qui trouve son écho dans sa vie psychique.

« S’il n’y a pas d’âge pour pratiquer, on vient volontiers vers cette gymnastique à 35-40 ans quand on s’interroge sur sa vie, que l’on est stressé ou insatisfait », conclut Caroline Wyler, pédagogue en gymnastique sensorielle..